DES EVOLUTIONS DANS L’EPANDAGE DES LISIERS

Les agriculteurs du Pays de Retz, et tout particulièrement l’éleveur de canards des Réautés, Jean Pierre Chauvin, qui exploite des terres sur la Bernerie

et le Clion (Pornic),sont à la recherche de meilleures pratiques d’épandage des lisiers. Vendredi 16 mars était organisé sur son exploitation, par la Chambre d’Agriculture et la CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole) un après-midi d’informations, de réflexions et de démonstrations sur les meilleures pratiques actuelles. Jean Pierre Chauvin a convié la Huppe du Paradou à y assister.

 

Pour ce qui concerne notre association, nous avons retenu les intentions :

-          de déterminer avec précision les quantités de lisiers à épandre

-          de mieux maîtriser les quantités épandues

-          de limiter les odeurs lors des épandages

Le début de l’après-midi a été consacré aux méthodes et aux moyens d’analyses des compositions des lisiers et à la détermination des doses à épandre par parcelle pour, à la fois définir les doses optimales à retenir en fonction des cultures et des sols et satisfaire au respect des règlementations nouvelles .Puis s’en est suivi une démonstration d’épandage avec une tonne à lisier équipée d’un appareil DPA et d’une « rampe pendillard » :

-          le DPA permet un débit d’épandage proportionnel à l’avancement de la tonne, l’épandage est alors uniforme sur la parcelle et correspond exactement au dosage qui a été déterminé et programmé sur l’appareil,

-          l’épandage est actuellement réalisé par une tonne dite à buses qui asperge le sol à environ un mètre de hauteur. La tonne présentée est dotée d’une « rampe pendillard » constituée d’une série de tubes, qui raclent le sol, par lesquels s’échappe le lisier, ce procédé réduit de façon très importante les émanations.

La CUMA  qui gère les gros matériels agricoles vient de se doter de  cet équipement et Jean Pierre Chauvin effectuera ses prochains épandages, en septembre 2012, avec cette nouvelle méthode.

C’est donc à suivre,  à noter qu’il avait déjà recherché à améliorer ses pratiques en introduisant un produit dans son lisier «  le Liz Flow » qui non seulement réduit sensiblement les odeurs mais qui, en favorisant l’assimilation des éléments minéraux contenus dans le lisier, réduit d’autant les risques des pollutions des eaux par les nitrates.